Chaque séance du conseil débute avec une prière implorant le
seigneur de guider le Conseil dans ses prises de décisions.
Aussitôt la prière terminée on procède.
Alors le Conseil, fort de cette imaginative inoculation,
nous répète son numéro déjà pratiqué la veille lors d’un caucus, Auquel participeront les élus de l’opposition (wtf?). Une avant-première, quoi.
C’est ici que prends tout le sens du vocable «séance», car le
numéro, bien rodé, nous sera livré à un rythme effarent, qui se résume en un
chapelet de lectures et d’adoptions automatiques, sans la moindre contestation ou autres discussions. Opposition incluse.
Ceci dans le but évident de méduser tout citoyen qui s’y trouverait étant
épris d’un intérêt pour SA ville.
Il sera des lors abasourdi et se rendra vite compte qu’il
n’y comprend rien, sans compter que tout
cela se déroule avec une rapidité (ne pas confondre avec efficacité) qui le
laissera à tout le moins confus.
Cette façon peu démocratique de procéder comporte aussi d’autres effets
pervers qui seront documentés ailleurs.
Les probabilités que le bon citoyen y remette les pieds,
sont assez minces, et il ne s’y laissera pas reprendre à perdre son temps.
Alors les visées de cette administration sont servies.
Viendra ensuite les périodes de questions au conseil, qui
seront un véritable théâtre truffé de
répliques de la part du maire qui se feront le moins révélatrices possibles et
fréquemment déroutantes, pour ne pas dire mensongères.
Parfois, il ira même jusqu'à prétendre ne pas comprendre la
question, ce qui lui évitera de répondre.
Fin de l’effet bénéfique de la prière du début.
Alors dans ces
circonstances, je me permets de vous soumettre cette suggestion tout à fait objective et
constructive pour remédier à cette problématique de la quadrature causé par le
récit en tout début des séances.
En accord avec la recommandation des États Généraux, page 26
«ici»
Je vous propose donc de déplacer vos invocations à la toute
fin des séances, et de remplacer vos appels à la guidances par un acte de contrition
pour vos agissements envers les contribuables et d’y ajouter ce qui suit :
» Dieu, si tu existe, protège nous et les citoyens de notre
ville des agents d’immeubles et des notaires, amen»
Et tous s’en porteront mieux, je vous l’assure.
Un citoyen consterné.
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